Paroles d'experts

D’autre part, la légèreté des bâtis (une poutre d’Epicéa de 3 mètres de portée est capable de supporter 20 tonnes et pèse 60 kgs, contre 300 kgs en béton armé) permet d’envisager des surélévations en se dispensant partiellement des contraintes de charge.

Le vaste choix de vêtures pourra en outre s’inscrire dans la continuité des bâtis alentours : dès lors, les projets développés pourront être soit classiques, soit résolument modernes. »

Le bois est un matériau inerte. Il possède une conductibilité thermique faible ce qui le rend très performant à la construction basse consommation : ses performances d’isolation sont 12 fois supérieures à celles du béton et 350 fois supérieures à celles de l’acier, ce qui limitent les ponts thermiques. Il bénéficie également d’excellentes performances d’isolation phonique.

Sa durabilité n’est plus à prouver, en témoignent par exemple les maisons à colombages de la ville de Rouen édifiées au Moyen-Age, ou les fondations immergées de Notre Dame de Paris. L’imputrescibilité du bois est d’ailleurs l’un de ses avantages méconnus, au même titre que sa résistance au feu puisqu’en se consumant lentement, il conserve plus longtemps ses propriétés mécaniques. »

La réalisation de l’opération suppose que soit créé juridiquement un lot de copropriété auquel est attaché un droit de surélever l’immeuble existant pour réaliser l’opération.

La création du lot destiné à abriter l’appartement à construire, outre les aspects techniques inhérents à sa réalisation, suppose une double autorisation des copropriétaires:
(i) celle autorisant la surélévation de l’immeuble et la création du lot auquel est attaché un droit de surélévation, et
(ii) celle relative à la cession du lot.
Il convient également, en cas de vente du lot créé, de purger le droit de priorité de certains copropriétaires. »